Accueil » Fiches métiers » Devenir auxiliaire de puériculture

Devenir auxiliaire de puériculture

Un enfant souriant

L’auxiliaire de puériculture travaille au contact des plus jeunes. Elle prend en charge les soins ordinaires et l’assistance des nourrissons ou des jeunes enfants. L’exercice de cette profession peut se faire dans des cadres très différents :

  • En maternité ou service hospitalier : l’AP assure la toilette des enfants, la prise des mesures, l’entretien du matériel et de la chambre. Enfin, elle conseille directement les nouvelles mères. Le travail a lieu de jour comme de nuit, avec des gardes potentielles le week-end et jours fériés
  • Dans les centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) : l’auxiliaire de puériculture accompagne les enfants et leurs parents aux consultations devant le médecin, accueille, prend les mesures des enfants et garantit le respect des règles d’hygiène pour l’équipement et dans les locaux. Elle est aussi responsable de la tenue des dossiers et se fait l’intermédiaire entre les parents et la structure. Les horaires sont fixes (fourchette classique : 8/9h – 17/18h)
  • En crèche ou halte-garderie : l’AP s’occupe d’un groupe de 5 à 8 enfants entre 3 mois et 3 ans. Elle soutient l’éveil des enfants et se tient à leurs côtés à chaque temps fort de la journée (repas, toilette, jeux, etc.)

Quel parcours pour devenir auxiliaire de puériculture ?

La seule voie disponible est celle du concours. Celui-ci n’est ouvert qu’aux candidates de plus de 17 ans. Si la candidate est admise, elle doit ensuite suivre une formation de 10 mois. A l’issue de cette période, elle reçoit le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture.

Se préparer au concours

Il n’y a pas de prérequis précis concernant le concours. Chaque candidate s’y prépare de la façon qui lui convient le mieux :

  • Via une classe préparatoire au sein d’un institut formateur
  • Via des révisions en distanciel auprès d’un organisme de formation, pour concilier la préparation avec les impératifs quotidiens (vie de famille, profession, etc.)
  • Via des livres/annales en parfaite autonomie, sur son temps libre

Le déroulement du concours

1ère épreuve : culture générale

Au cours de cet examen, les candidates sont interrogées sur des questions mathématiques et de biologie. La majorité de la note dépend de la réponse à un sujet d’actualité. D’une durée de 2 heures, l’épreuve de culture générale nécessite au moins la moyenne pour donner accès à la 2ème épreuve.

2ème épreuve : les tests psychotechniques

La candidate doit montrer qu’elle sait faire preuve de logique et d’organisation. La maîtrise du calcul et de la langue française est aussi prise en compte. L’admissibilité des candidates dépend de cette épreuve. Une réussite équivaut à une admissibilité et donc au droit de se présenter à l’oral d’admission.

3ème et dernière épreuve : l’oral d’admission

Devant un jury composé de professionnels, la candidate est interrogée sur un sujet précis. Après avoir démontré l’étendue de ses connaissances, elle doit se présenter et témoigner de sa motivation à réaliser son projet professionnel. Si l’oral est un succès, la candidate est admise au concours et peut en conséquence suivre la formation menant à l’obtention du diplôme d’Etat.

Période de formation et diplôme d’État

La formation

La formation s’étend sur 10 mois, au cours desquels les aspirantes alternent entre cours théoriques à l’institut de formation et stages d’immersion pour l’apprentissage pratique du métier. Au total, la période de stage dure 24 semaines et la base théorique est constituée de 8 modules différents.

Il convient de noter que ces modalités de formation peuvent être adaptées suivant la situation des aspirantes. Par exemple, les professionnels déjà diplômés du secteur sanitaire et social ont le choix d’effectuer un cursus partiel. Il s’agit en fait de valider les modules de formation plus tôt, sans avoir besoin de passer les examens.

De même, un cursus en continu est disponible. Via un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, l’aspirante apprend en travaillant directement dans une structure de la petite enfance. Ce dispositif prend place sur 18 mois et concerne divers publics : salariés, personnes en reconversion professionnelle, etc. Si vous optez pour cette formation continue, sachez que vous bénéficierez d’un statut d’apprenti ou de stagiaire. À l’issue de la période de formation, les aspirantes deviennent enfin auxiliaires de puériculture en décrochant le diplôme d’État. Le DEAP est considéré comme un diplôme équivalent au bac.

Et après ?

Le salaire

Dans la fonction publique, une auxiliaire de puériculture gagne entre 1 600 € et 2 600 € bruts par mois. La rémunération est alors soumise à des grilles et à différents indices. Pour ce qui est du secteur privé, le salaire dépend de la convention collective par laquelle l’auxiliaire de puériculture est concernée. La rémunération est donc beaucoup plus dépendante du secteur d’activité pour les travailleuses du privé. Voici les potentiels employeurs dans le privé :

  • association à but lucratif
  • association à but non lucratif
  • clinique
  • crèche d’entreprise

Évolutions de l’auxiliaire de puériculture

Après avoir exercé au moins 3 ans dans le secteur hospitalier ou dans le médico-social, une AP peut prétendre à intégrer un IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). En sortant de l’Institut, elle pourra obtenir le diplôme d’État d’infirmière ou le diplôme d’État d’éducatrice de jeunes enfants.

Néanmoins, avant d’intégrer un IFSI, l’auxiliaire de puériculture devra réussir les épreuves de sélection. L’AP est aussi en capacité d’exercer la profession d’assistante médicale grâce à son diplôme d’état. Sa fonction sera alors d’assister un médecin en effectuant des actes médicaux ou en prenant en charge la gestion administrative.

Par ailleurs, nous vous suggérons de consulter le blog ID Argent si vous souhaitez découvrir des idées pour compléter efficacement vos revenus grâce, notamment, à internet.

Articles similaires

Commenter